CHORO

Choro est le premier véritable genre musical populaire brésilienne, originaire de Rio de Janeiro de la moitié du 19ème siècle, cette musique instrumentale est une fusion de la musique européens, comme Polka, mazurka et Scottish, avec des rythmes africains comme Lundo et Batuque. Le compositeur Pixinguinha est le plus connus et le plus important.

Chorinho, comment il est aussi connu, est une pratique que a déjà produit des grands musiciens au Brésil et partout dans le monde. Aujourd’hui, l’apprentissage informel est prouvé à contribuer à l’éducation dans toutes les disciplines.

UNE RODA DE CHORO N’EST PAS UN CONCERT !

Parce que les musiciens n’assument vis à vis du public la responsabilité de donner à voir et à entendre un « produit fini », mais de la musique en train de se vivre. On risque d’entendre un morceau complètement raté, ou de voir un musicien se lever pour farfouiller dans un tas de partitions, on risque aussi d’être complice d’un grand moment de musique. Il n’y a pas de garantie (ni de SAV) et le public n’est pas traité en consommateur.

On n’assiste pas à une roda de choro, on y vient. La seule différence entre les musiciens et le public, c’est que le public n’a pas d’instrument. Le public fait la roda tout autant que les musiciens, puisqu’il fait cercle autour d’eux, vivant la musique en même temps. On n’est pas obligé d’applaudir, ni de se taire pour écouter, on peut circuler, danser, participer. On peut venir avec ses enfants.

UNE RODA N’EST PAS UNE REPETITION !

Les musiciens jouent pour le bonheur du choro, et pour tout ce qu’on y apprend, mais pour autant ils n’ont pas l’objectif de monter un répertoire ensemble.

Une roda est un instant savoureux à partager entre gourmets. D’une roda sur l’autre, les musiciens vont et viennent. Ils sont musiciens professionnels, amateurs, débutants ou confirmés.

UNE RODA N’EST PAS UNE JAM SESSION !

Contrairement au jazz où le standard n’est qu’un prétexte à l’expression individuelle, les choros sont au centre de la roda, les musiciens sont les « chorões », esclaves de la musique. Les règles sont précises : le soliste est au service de la mélodie qu’il choisit, il peut l’embellir librement mais ne doit jamais trahir le compositeur. Chacun est soliste à tour de rôle, tous les autres sont alors accompagnateurs, suspendus à l’interprétation du soliste, ils commentent son propos, le soutiennent, lui répondent, le chahutent parfois. On se concerte du regard pour tricoter des voix parallèles, se partager les clichés des contrepoints. Tout ceci est de l’improvisation de haut niveau, au service de morceaux très structurés.

UNE RODA DE CHORO c’est d’abord du choro : cette musique éblouissante est la première qui naquit au Brésil, donnant ensuite naissance à toutes les autres. Elle a la richesse harmonique et mélodique de la musique romantique, métissée avec les syncopes africaines. Musique savante par sa teneur (n’est pas chorão qui veut !), populaire par son mode de vie, gaie, pétillante et convivale, volubile et généreuse, le choro ressemble aux brésiliens.

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Le groupe Da Roda a plusieurs formations et fait résonner, pour notre plus grands plaisir, les airs des plus dignes représentants de la musique de Rio de Janeiro.

Le Da Roda font des concerts privé, bars et aussi des festivals, avec le noyaux de la « Roda de Choro de Bruxelles » composé au minimum par 3 musiciens. L’idée à par de jouer ces merveilleuses et anciennes musiques, est aussi de raconter l’histoire et les anecdotes plus passionnants des musiciens de cette époque, ou de permettre au musiciens locaux d’apprendre à jouer « le Choro” avec des ateliers masterclass et cours d’instrument.